La migration clandestine des jeunes footballeurs africains est une préoccupation majeure qui nécessite notre attention collective. Ces jeunes, souvent guidés par des intermédiaires peu scrupuleux, des passeurs, et parfois même par leurs propres familles, s’embarquent dans des voyages périlleux fondés sur des promesses trompeuses et des espoirs illusoires. Ils entreprennent ces trajets dangereux avec une détermination farouche, croyant dur comme fer que c’est le seul chemin vers le succès footballistique. Cependant, ils se confrontent rapidement à une réalité bien plus sombre et impitoyable.
L’initiative “Eduque ton Foot” contre la migration clandestine se consacre à une mission cruciale : éclairer ces jeunes talents sur les réalités de la migration et du football professionnel. Sous le slogan « Le foot est un jeu, pas la mer à boire » l’objectif n’est pas de briser les rêves de carrière, mais plutôt de fournir aux jeunes joueurs les ressources et le soutien nécessaires pour aborder leurs ambitions de manière éclairée et sécurisée.
C’est en sensibilisant aux dangers et en accompagnant ces jeunes talents que nous pouvons les aider à construire un avenir dans le football qui soit à la fois sûr, digne et prometteur. La migration, lorsqu’elle est choisie et planifiée correctement, peut ouvrir des portes et offrir des opportunités, mais elle doit être entreprise avec prudence et préparation adéquate.
Rejoignez-nous du 28 février au 30 mai 2024 dans cet effort vital pour protéger les rêves et les vies de ces jeunes joueurs. Ensemble, nous pouvons faire une différence significative et positive dans le parcours des jeunes Africains vers le succès.
Les vents étaient de plus en plus forts, on était presque dans une tempête et sans moteur, on ne savait plus où on allait. C’était effrayant. La nuit, on essayait d’allumer nos téléphones et de les brandir dans tous les sens, comme ça, si quelqu’un était à distance, il pouvait nous voir. Mais y'a que les bateaux humanitaires qui ont
Voir le témoignageNous sommes arrivés sur la plage vers 1 heure du matin. On a attendu longtemps cachés, parce que souvent, il y a les gardes côtes. Il faisait mauvais temps, ils (les gardes-côtes) n’étaient pas là. On était une vingtaine personnes, l’embarcation était surchargée, pourtant le « capitaine » avait dit qu’on serait dix maximums.
Voir le témoignageJe suis arrivé au Maroc début 2019 grâce à un recruteur Sénégalais qui m’a vu jouer, il m’a promis un club au Maroc, mais je suis toujours là je ne l’ai pas revu depuis des mois. Son numéro ne marche plus. Mes parents ont pourtant payé 400 mille.
Voir le témoignageJe suis arrivé en mars 2019 par le désert, j’ai cheminé avec mon voisin du quartier Palo-Palo à Sokodé ici présent, on jouait dans le même club au Togo.
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